Ce poème de Nathan Alterman (auteur israélien - 1910-1970) a été écrit après la guerre d'Indépendance de l'Etat d'Israël ; il est traduit de l'hébreu et adapté en français par J.R. Weill
"Aucun peuple n'a jamais reçu le don de son Etat sur un plateau d'argent" (Haïm Weizmann)
... Tout s'apaise sur cette terre, aux derniers feux du crépuscule Alors qu'elle sombre lentement dans la nuit, Entourée de nuées lointaines. C'est là qu'est dressée la nation, - coeur affligé mais palpitant...-, Prête d'accomplir son miracle, Miracle unique et sans retour ! Parée pour la cérémonie, surgie face à la
lune, Vêtus à l'ordinaire, avec ceinturon, brodequins lourds,
Ainsi parlèrent-ils, écroulés à ses pieds,
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Illustration : Eliahou
Eilon © J.R. Weill |